![[Multi] John Grisham-Theodore Boone 3 tomes [EBOOK ] [Multi] John Grisham-Theodore Boone 3 tomes [EBOOK ]](https://lh3.googleusercontent.com/blogger_img_proxy/AEn0k_taV2g8BMWiRyahK42PIAED8JUb0Bb2OSx_Jh7F5pNQ-zNPSAKK87RsfPTDIvJb0puPYlsppZ6rnnVw1JcpbYkVQUb7eZPQ6WykdA=s0-d)
John Grisham - Theodore Boone 1 enfant et justicier
Théodore
Boone, qui était fils unique, prenait son petit déjeuner tout seul. Son
père, un avocat très occupé, avait l'habitude de partir chaque jour dès
7 heures et de retrouver des amis, toujours au même snack du
centre-ville, pour échanger des nouvelles. La mère de Théo, elle aussi
avocate et elle aussi très occupée, essayait de perdre cinq kilos depuis
dix ans et s'était persuadée que son petit déjeuner devait se limiter à
prendre un café en lisant le journal. Théodore mangeait donc seul dans
la cuisine, céréales au lait froid et jus d'orange, un oeil sur la
pendule. Chez les Boone, il y avait des pendules partout, preuve
manifeste qu'ils étaient des gens organisés.
Théodore n'était pas
entièrement seul. À côté de lui, son chien mangeait lui aussi. Juge
était un bâtard parfait, dont l'âge et le pedigree resteraient à jamais
un mystère. Théo l'avait sauvé de la mort in extremis, deux ans plus
tôt, quand il était passé devant le tribunal des animaux pour la seconde
fois - et Juge lui en était toujours reconnaissant. Il aimait les
céréales, les mêmes que Théo, avec du lait entier, jamais de lait
écrémé, qu'ils mangeaient ensemble en silence, tous les matins.
À 8
heures, Théo rinça les bols dans l'évier, remit le lait et le jus de
fruits dans le frigo, alla jusqu'au bureau et embrassa la joue de sa
mère.
- Je pars au collège.
- Tu as l'argent pour le déjeuner ?
Elle lui posait cette même question cinq matins par semaine.
- Comme toujours.
- Et tu as fini tes devoirs ?
- Tout est parfait, maman.
- Et je te vois quand ?
- Je passerai après les cours.
A
la sortie du collège, Théo s'arrêtait toujours au bureau de sa mère, ce
qui n'empêchait pas Mrs Boone de le lui demander tous les jours.
- Fais attention à toi, lui dit-elle, et rappelle-toi de sourire.
Cela
faisait plus de deux ans que Théo portait un appareil dentaire dont il
voulait désespérément se débarrasser. Et pendant ce temps, sa mère lui
rappelait en permanence de sourire pour que le monde soit plus heureux.
- Mais je souris, m'man.
- Je t'aime, Teddy.
- Moi aussi, maman.
John Grisham - Theodore Boone 2 L'enlèvement
John Grisham - Theodore Boone 3 - Coupable ?